EN
INVITÉ D’HONNEUR
LA FONDATION JAN MICHALSKI PRÉSENTE UNE EXPOSITION INÉDITE EN FRANCE

COLETTE. ÉCRIRE, POUVOIR ÉCRIRE
Salon Eiffel
La Fondation Jan Michalski pour l’écriture et la littérature a été créée à Montricher, au Pied du Jura suisse, par Vera Michalski-Hoffmann en mémoire de son époux, afin de favoriser la création littéraire, de lutter contre l’érosion de la lecture et de donner à lire, à voir et à entendre toutes les formes de l’écrit, au sein d’un lieu ouvert sur le monde. Ces différentes missions se déclinent dans la mise à disposition de toutes et tous d’une vaste bibliothèque multilingue, l’attribution d’un prix annuel de littérature mondiale, l’octroi de soutiens financiers à des projets littéraires, l’accueil d’écrivain·es en résidence, ainsi que dans la programmation d’événements culturels et d’expositions temporaires, explorant le livre sous divers angles, de l’histoire de courants et de genres aux travaux d’artistes mêlant mots et images, en passant par des univers d’écriture, comme dans le cas de l’exposition Colette. Écrire, pouvoir écrire.
Romancière, mime, comédienne, journaliste, scénariste, publicitaire, à l’occasion marchande de produits de beauté, Colette (Saint-Sauveur-en-Puisaye, 1873 – Paris, 1954) déjoue les classements. Née dans une famille sans fortune, entrée en littérature sans l’avoir voulu, elle fit du changement une règle de vie, presque une morale. Sa liberté inconditionnelle, sa façon novatrice d’aborder l’écriture, d’imposer des thèmes inédits, de faire des femmes des sujets à part entière, de réconcilier la littérature avec la nature, ont inspiré des générations de lectrices et de lecteurs, et font d’elle une icône contemporaine.

Mais comment devient-on Colette ? Poser cette question, c’est revenir aux sources d’une vocation qui refusa de dire son nom, évoquer les obstacles familiaux, sociaux et personnels qu’il fallut surmonter, et toutes les conquêtes que Colette sut faire, en pionnière, en un demi-siècle de création. Car l’écriture fut pour elle le lieu et l’instrument de son émancipation. 

De la série des Claudine au Fanal bleu, Colette a réenchanté la littérature en inventant un « alphabet nouveau », en imaginant des héroïnes qui affrontent avec un même courage la solitude, l’exclusion, la différence ou l’âge, en interrogeant les stéréotypes imposés par la société de son temps, en explorant la réalité dans ses dimensions les plus banales, dénudant et hissant à la lumière ce que l’œil humain n’avait pas avant elle touché.

À l’occasion du 150e anniversaire de la naissance de Colette, la Fondation Jan Michalski présente une exposition qui réunit près de 250 documents – éditions originales, photographies, lettres, manuscrits, objets –, rarement ou jamais montrés au public. Aujourd’hui au Grand Palais éphémère à Paris après avoir été montré en Suisse, ce parcours original témoigne de mille éclosions d’une écrivaine au travail, imposant à la force de sa plume un nom devenu un emblème.
Commissaire d’exposition invité : Frédéric Maget 

Fondation Jan Michalski pour l’écriture et la littérature
www.fondation-janmichalski.com 
Vue de la Fondation Jan Michalski, Suisse © Leo Fabrizio
Vue de la Fondation Jan Michalski, Suisse © Leo Fabrizio
Bibliothèque de la Fondation Jan Michalski, Suisse © Tonatiuh Ambrosetti
Bibliothèque de la Fondation Jan Michalski, Suisse © Tonatiuh Ambrosetti
Exposition Colette, série des « Claudine », signée Willy, et publicités, 1900-1903 © Leo Fabrizio
Exposition Colette, série des « Claudine », signée Willy, et publicités, 1900-1903 © Leo Fabrizio
Exposition Colette, affiches des adaptations des « Claudine » sur scène, 1910 © Leo Fabrizio
Exposition Colette, affiches des adaptations des « Claudine » sur scène, 1910 © Leo Fabrizio
Exposition Colette, Colette dans « La chair » au théâtre de L’Apollo, Paris, 1907 © Leo Fabrizio
Exposition Colette, Colette dans « La chair » au théâtre de L’Apollo, Paris, 1907 © Leo Fabrizio
Exposition Colette, tapuscrit de « L’étoile Vesper » entremêlé de pages autographes © Leo Fabrizio
Exposition Colette, tapuscrit de « L’étoile Vesper » entremêlé de pages autographes © Leo Fabrizio
Exposition Colette, affiche du film « Le blé en herbe », adaptation du roman éponyme par Claude Autant-Lara, 1954 © Leo Fabrizio
Exposition Colette, affiche du film « Le blé en herbe », adaptation du roman éponyme par Claude Autant-Lara, 1954 © Leo Fabrizio
L’ATELIER D’ARTS APPLIQUÉS DU VÉSINET
IMMERSION DANS UN ATELIER AU CŒUR DU SALON
L’occasion est une nouvelle fois donnée à l’Atelier d’Arts Appliqués du Vésinet – Centre des Arts du Livre de montrer le talent de ses élèves et de ses enseignants, de découvrir ou de redécouvrir les métiers du livre : reliure d’art et décor du livre, restauration du livre ancien et des arts graphiques, et dorure sur cuir.
Une opportunité pour le visiteur de rencontrer les artisans qui les pratiquent, et de partager leur passion. L’équipe présente expliquera les étapes de création de leurs réalisations, et répondra à toutes les questions.
Pour rendre l'expérience encore plus immersive et intéressante, une série de démonstrations permettra de mettre à l’honneur les techniques ancestrales et contemporaines utilisées et les savoir-faire uniques de ces métiers d’art. Pendant toute la durée du salon, animations quotidiennes assurées par les élèves, et une démonstration phare chaque jour réalisée par un professeur sur un sujet donné autour du papier.
Cette année sera en effet principalement axée sur la matière papier, en restauration de documents graphiques mais aussi en techniques de reliures, comme par exemple le bradel papier. La dorure aura droit de citer avec des démonstrations sur cuir et sur papier. La formatrice en restauration de tableaux invitera le visiteur à découvrir les procédés de techniques de restauration sur différents supports.
Les plus belles reliures du concours annuel de l’Atelier d’Arts Appliqués du Vésinet seront par ailleurs mises à l’honneur sur le stand, dont le thème cette année est « Le papier dans tous ses états ».
L’Atelier d’Arts Appliqués du Vésinet – Centre des Arts du Livre
Formations pour amateurs, futurs professionnels et professionnels installés
Certification Qualiopi obtenue en 2021 qui atteste de notre engagement pour la qualité et l’amélioration continue de nos formations.
Stand i10-12, aile Eiffel
Reliures
Reliures
Restauration couture
Restauration couture
Ttissage papier
Ttissage papier
Tranchefile
Tranchefile
EXPOSITION ALBERT PALMA
ALBERT PALMA
LA DANSE DE LA MAIN SUR LA PLANCHE
Par Philippe Nassif
L’œuvre d’Albert Palma a déjà suscité l’intérêt passionné de nombreux écrivains, philosophes et artistes, comme Henry Bauchau, Pascal Quignard, Moebius ou encore Jean-Luc Nancy.
Dans sa production d’images, à la fois singulières et profondes, Albert Palma va chercher ses influences aux sources de l’art moderne - de Paul Klee à l’Arte Povera -, dans la mémoire calligraphique et dans l’éthique du geste juste, cultivé par l’Asie et porté par le principe du « wu wei » —, ce « non agir » sans lequel il n’est paradoxalement rien qui ne s’accomplisse.
Ses œuvres se distinguent par une particularité forte : elles sont réalisées à main levée, la plupart du temps à la plume. Il arrive à Albert Palma de rester penché jusqu’à 72 heures de suite au-dessus d’une planche dont l’accomplissement nécessite quelques 100 000 traits. Comme l’avait compris le dessinateur Moebius, « il suffit de regarder attentivement, de s’apercevoir que cela a été fait à la main, pour tout d’un coup se trouver projeté dans un monde inouï. Il y a quelque chose qui tient de la loi de l’art, de son caractère exceptionnel, performant ».
Ce n’est que plume, pinceau, encre et papier, mais la quête de l’infiniment petit y rejoint celle de l’infiniment grand. Ce ne sont que points, traces et traits, mais un souffle patient les emmène de concert. Une danse de la main vient dévoiler des paysages originels, des éléments de monde, aux interprétations toujours recommencées. Comme l’écrit Jean-Luc Nancy, « s’il vient ici des montagnes, des mers, des feuilles ou des branches, des éclairs ou des peaux, des tissus, ce n’est que par rencontre avec vos souvenirs, vos impressions, vos songeries, mais sa main pour sa part ne rencontre que l’espace, l’étendue sous elle couchée, contre elle tendue ».
Des myriades de « présences infinitésimales » se lèvent, éveillant une énergie indissolublement physique et morale, la conduisant de façon rigoureuse et précise. Baldine Saint Girons déclare ainsi que « les œuvres d’Albert Palma, à la fois concrètes et abstraites, fonctionnent comme des mandalas, et sont le siège d’expériences profondes et partageables ». 
Œuvres et documents présentés pendant le salon :
Œuvres inspirées d’ouvrages
Œuvres sélectionnées
Lettres et dédicaces
Ouvrages
Films documentaires
Stand i19, aile Eiffel
Albert Palma, Sans Titre, 110*75cm, Encre sur papier, 2015 
Albert Palma, Sans Titre, 110*75cm, Encre sur papier, 2015 
Albert Palma, Sans Titre, 110*75cm, Plume-Encre sur papier, 2013 
Albert Palma, Sans Titre, 110*75cm, Plume-Encre sur papier, 2013 
Bertran (Mythologies d'Hiver), Encres et gouache sur papier, 21*59,4 cm, 2019. Oeuvre inspirée de Mythologies d'hiver, Pierre Michon, Verdier 1999
Bertran (Mythologies d'Hiver), Encres et gouache sur papier, 21*59,4 cm, 2019. Oeuvre inspirée de Mythologies d'hiver, Pierre Michon, Verdier 1999
La Foudre bleue, Pointe fine sur papier Canson, 41*110 cm, 2019. Oeuvre inspirée de Abbés, Pierre Michon, Verdier 2002
La Foudre bleue, Pointe fine sur papier Canson, 41*110 cm, 2019. Oeuvre inspirée de Abbés, Pierre Michon, Verdier 2002
Labyrinthe, encre et gouache sur papier millimétré, 60* 45 cm, 2003. Oeuvre inspirée de Oedipe sur la route, Henry Bauchau, Babel 1992
Labyrinthe, encre et gouache sur papier millimétré, 60* 45 cm, 2003. Oeuvre inspirée de Oedipe sur la route, Henry Bauchau, Babel 1992
Les Flammes Noires, encre sur carton contrecollé sur plaque d'aluminium, 147*101 cm, 2010. Oeuvre inspirée de Les ombres errantes, Pascal Quignard, Grasset 2002
Les Flammes Noires, encre sur carton contrecollé sur plaque d'aluminium, 147*101 cm, 2010. Oeuvre inspirée de Les ombres errantes, Pascal Quignard, Grasset 2002
Lettre initiale de Henry Bauchau 
Lettre initiale de Henry Bauchau 

L’ATELIER DU LIVRE D’ART ET DE L’ESTAMPE - IMPRIMERIE NATIONALE
Stand i16, aile Eiffel
Un atelier vivant et moderne
L’atelier du Livre d’art & de l’Estampe de l’Imprimerie nationale est un atelier vivant qui, dans la plus pure tradition de l’excellence française depuis cinq siècles, continue à imprimer des livres avec des artistes et des auteurs contemporains. Un atelier vivant dont la modernité s’exprime, par exemple, dans la numérisation de caractères d’imprimerie historiques ou par la création de polices contemporaines exclusives sur commande.
Une tradition d’excellence depuis cinq siècles
Le créateur de caractères, le graveur de poinçons, le fondeur, les compositeurs et imprimeurs typographes et le taille-doucier forment une équipe d’exception qui travaille quotidiennement sur un parc de machines uniques au monde et qui entretient le trésor du cabinet des Poinçons, composé de quelque 750 000 pièces gravées pour la plupart classées monuments historiques.
Du sur-mesure
Ces maîtres et artisans d’art sont en mesure de répondre à toutes les sollicitations des éditeurs, des artistes, des galeristes, des bibliophiles, des institutions publiques ou des entreprises privées. Les compositeurs utilisent les huit caractères exclusifs de l’Imprimerie nationale, le Garamont ou Romain de l’Université, le Grandjean ou Romain du Roi, le Luce ou Type poétique, le Didot millimétrique, le Marcellin-Legrand, le Jaugeon, le Gauthier et le tout dernier conçu et réalisé par Franck Jalleau en 2018 : le Salamandre. Ils disposent en outre de la collection de caractères orientaux la plus importante au monde, permettant de composer dans plus de 65 écritures, chacune dans plusieurs styles : hiéroglyphes, copte, chinois, ninivite, araméen, hébreu, arabe (12 styles), samari- tain, siamois, brâhmî, syriaque, tifinag...
Le livre d’art à l’Imprimerie nationale
L’Imprimerie nationale a toujours eu la vocation de réaliser des livres de bibliophilie, depuis son origine en 1538, sous François 1er : ce qui explique la salamandre fièrement arborée sur le logo de l’entreprise. Le tout premier livre de peintre a été imprimé sur ses presses en 1900. On ne compte plus les artistes de renom dont les livres ont été imprimés ou édités par l’Imprimerie nationale, de Pierre Bonnard à Miquel Barceló. Plusieurs de ces livres d’artiste sont encore disponibles ainsi que des tirages de tête et de grand luxe parus dans les collections « Lettres françaises », « La Salamandre » ou « Acteurs de l’Histoire ».
Une bibliothèque historique
Riche de 35 000 volumes du XVIe siècle à nos jours, la bibliothèque historique de l’Imprimerie nationale comprend, outre les productions de l’Établissement d’État, des fonds spécialisés sur les arts graphiques, la bibliophilie, l’érudition orientale, les voyages, l’histoire naturelle, etc.

Des démonstrations de fonte de caractères et de composition typographique seront proposées pendant le salon les vendredi, samedi et dimanche entre 14h et 18h.
Pour toute information et commande s’adresser à :
Atelier du Livre d’art & de l’Estampe 104
Avenue du Président-Kennedy - 75016 Paris, France
atelier-du-livre-art-imprimerienationale.fr
atelierdulivre.in@imprimerienationale.fr

Le Cantique des oiseaux, de Farïd Od-Dïn ‘Attâr, sept poèmes du XIIe siècle en persan et en français (traduction par Leili Anvar) composés en Dabi (caractère spécialement créé pour ce livre d’après l’arabe d’Avicenne), et en Luce, accompagnés de sept compositions de Sylvie Abélanet, gravées en taille-douce et tirées par l’atelier du Livre d’art. Citations en exergue de François Cheng et de saint François d’Assise. Pour cet ouvrage édité et intégralement réalisé par l’atelier du Livre d’art de l’Imprimerie nationale en 2019, l’artiste a reçu le Prix Jean Lurçat décerné par l’Académie des Beaux-Arts et l’Institut de France. 


CONCERT-LECTURE « Colette et la musique »
Samedi 23 septembre à 15h
Salon Eiffel, 1er étage
« Voulez-vous que je vous dise tout ?
Je n'avais qu'une vocation : celle de la musique ! »
En déjeunant avec Colette, Le Phare, 3 février 1933
À l’occasion des 150 ans de la naissance de Colette, la Compagnie Théâtre en Fusion propose un concert-spectacle « Colette et la Musique » autour des rapports que Colette a entretenus avec la musique à travers toute son œuvre, et de ses relations avec les grands compositeurs de l’époque avec qui, pour certains d’entre eux, elle se lia d’une réelle amitié : Ravel, Debussy, Fauré, Messager…
Issue elle-même d'une famille de mélomanes, elle apprend toute jeune le piano et restera musicienne toute sa vie : "J'ai appris mes notes en même temps que j'ai appris mes lettres". En commençant sa carrière de journaliste, elle rédige de nombreuses chroniques musicales, avant qu’advienne sa collaboration avec Ravel pour l'écriture de la célèbre fantaisie lyrique L’Enfant et les Sortilèges.
Attendris par le personnage et l'œuvre de Colette, nostalgiques des salons artistiques du XIXème et du début du XXème siècle, nous avons eu l'envie d'associer l'écrivaine, invitée régulière de ces salons les plus en vue de l'époque, et la musique des compositeurs qu'elle y côtoya.
De nombreuses recherches littéraires nous ont permis de découvrir de beaux témoignages de Colette sur la musique et les musiciens de son temps, ses souvenirs de soirées passées dans les salons de Madame de Saint-Marceaux ou chez la princesse de Polignac, mais aussi les critiques et les chroniques musicales qu'elle tint dans différents journaux, notamment aux côtés de Debussy - et enfin par le biais de textes plus poétiques, extraits de ses romans.
Se plonger dans l’univers de Colette, c’est être immédiatement interpellé par la force littéraire qui émane de ses écrits et par son style si particulier - que l'on peut qualifier d'impressionniste, en accord avec le langage pictural et musical de son temps : ses mots suggèrent plus qu'ils ne disent.
À partir de ces recherches, il nous a semblé passionnant de mettre en résonance et de faire revivre ces échanges artistiques entre un répertoire à quatre mains, genre très en vogue à l'époque dans ces salons, et une œuvre littéraire qui apparaît comme un touchant témoignage, dans un concert-spectacle pour une comédienne et deux pianistes.
Notre concert-spectacle restitue avec simplicité et poésie le foisonnement et la vitalité artistiques de l’époque, dont Colette fut l’une des figures majeures.
Les projections de portraits des compositeurs et personnages mondains dont parle Colette viennent ponctuer le spectacle, ainsi qu’un petit film d’animation qui donne vie à Toby-chien, le célèbre chien de Colette, que celle-ci interroge à propos de la musique lors d’une longue interview imaginaire…
Cie Théâtre en Fusion
theatreenfusion.com
L’ASSOCIATION CULTURELLE DES BOUQUINISTES DE PARIS
L'association culturelle des bouquinistes de Paris, créée en 2009, regroupe près de la majorité (90%) des bouquinistes titulaires de boîtes vert wagon sur les deux rives parisiennes de la Seine. Cette petite corporation, unique et spécifique à Paris, y est présente et active depuis la seconde moitié du XVIe siècle. Elle constitue, au même titre que Notre-Dame ou le Louvre, un symbole majeur de Paris et est classée depuis février 2019, au titre de ses traditions et savoir-faire, au patrimoine culturel immatériel français. 
Maillon indispensable de la chaîne culturelle du livre, les bouquinistes complètent cette dernière en proposant des ouvrages indisponibles chez les libraires de neuf car épuisés chez l'éditeur et pas encore assez rares et précieux pour se trouver chez ceux de bibliophilie.  
Cette année, nous avons choisi de vous présenter une personnalité parmi les nombreuses figures qui caractérisent notre corporation : Bernard Carver-Grapotte.
Bernard ajoute avec talent à son activité de bouquiniste quai Voltaire depuis 1997 celle d'artiste-peintre ! Avec un grand sens de la couleur, il nous emporte avec fougue au milieu des bouquinistes, sur les rives parisiennes de la Seine avec leurs mille et une boîtes de livres, dans son univers mi-fauve, mi-expressionniste ! Un tourbillon de vie et de bonheur qui vous invite à la découverte de ce métier de passion, de partage et de liberté !
Bouquinistophiliquement vôtre 
Jérôme Callais 
Président de l'association culturelle des bouquinistes de Paris 
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Stand H1-i4, aile Eiffel