Fonds Patrimonial Jeunesse Heure Joyeuse - Stand C21, Nef ouest
Inaugurée en 1924, la bibliothèque l’Heure Joyeuse fut la première bibliothèque consacrée à la jeunesse en France. Elle a constitué, au fil des décennies, un très riche ensemble de livres pour enfants du 16e siècle à nos jours. Le fonds patrimonial a reçu au fil des années des dons importants provenant notamment d’éditeurs, comme Rageot et François Ruy-Vidal, ou de chercheurs et bibliophiles, comme Jean Glénisson.
Le fonds patrimonial Heure Joyeuse se compose aujourd’hui de plus de 80 000 livres, dessins originaux, livres d’artistes et archives, il a rejoint la médiathèque Françoise Sagan lors de son ouverture en mai 2015. Consultable sur place, il dispose d’une salle spécifique, ainsi que d’un fonds de référence spécialisé sur la littérature pour l’enfance et la jeunesse en prêt, accessible à tous. La médiathèque Françoise Sagan fait partie du réseau des bibliothèques de la Ville de Paris, soit 58 bibliothèques de prêt et 16 bibliothèques patrimoniales et spécialisées, représentant ainsi le réseau des bibliothèques le plus important de France.
Les axes forts qui structurent le fonds patrimonial Heure Joyeuse seront mis à l’honneur au Grand Palais à travers des abécédaires, livres en tissu, livres à système, livres d’artistes, de coloriage, albums soviétiques, sans oublier un focus sur les ouvrages numérisés. Des visites guidées, des cartes blanches et des rencontres autour des livres seront proposées.
www.paris.fr/bibliotheques
Les axes forts qui structurent le fonds patrimonial Heure Joyeuse seront mis à l’honneur au Grand Palais à travers des abécédaires, livres en tissu, livres à système, livres d’artistes, de coloriage, albums soviétiques, sans oublier un focus sur les ouvrages numérisés. Des visites guidées, des cartes blanches et des rencontres autour des livres seront proposées.
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SÉANCES DE DÉDICACES EN PRÉSENCE D’ILLUSTRATEURS DE LIVRES D’ENFANTS
LE DEPARTEMENT DES ESTAMPES ET DE LA PHOTOGRAPHIE DE LA BIBLIOTHEQUE NATIONALE DE FRANCE AU SALON INTERNATIONAL DU LIVRE RARE, DE L'AUTOGRAPHE, DE L'ESTAMPE & DU DESSIN - Stand K8, Nef nord
Le Département des Estampes et de la photographie a le grand plaisir de participer pour la onzième fois au Salon International du Livre rare, de l’Autographe, de l’Estampe et du Dessin. Cette manifestation incontournable offre à la Bibliothèque nationale de France la possibilité de présenter une sélection de pièces remarquables. Le temps du Salon, le public amateur et éclairé peut ainsi avoir accès à des œuvres souvent peu exposées. C’est également pour lui l’occasion d’échanger avec les responsables des collections et de s’informer sur le Département, dont les salles de lecture accueillent, tout au long de l’année, étudiants, artistes, chercheurs et passionnés d’arts graphiques.
Le Département des Estampes et de la photographie de la BnF a rassemblé et conserve, depuis sa fondation par Colbert en 1667, une collection d’une dizaine de millions d’estampes, d’affiches et d’imagerie de leurs origines à nos jours, toutes écoles confondues. Ainsi constitué, ce fonds apparaît aujourd’hui comme l’un des plus anciens et des plus riches au monde. Il ne cesse de s’enrichir grâce aux dons et à la générosité de grands collectionneurs et mécènes et par le dépôt légal des graveurs et éditeurs, toujours en vigueur, qui permet aux œuvres des artistes contemporains de côtoyer celles des maîtres anciens.
Autour de la thématique des « Enfances », choisie cette année par les organisateurs du Salon, le stand de la BnF présentera une sélection d’estampes, dessins et affiches où dialogueront des œuvres de la Renaissance à la période contemporaine.
L’enfant dans l’art occidental est d’abord l’Enfant Jésus, le plus souvent représenté dans les bras de la Vierge, puis il devient une source d’inspiration inépuisable pour les artistes. La tendresse maternelle reste une thématique récurrente au fil des siècles. Ainsi pourra-t-on voir sur les cimaises du stand une Sainte Famille de la Renaissance, non loin d’une œuvre de Mary Cassatt. L’enfant conquiert également le genre du portrait, dans des représentations d’abord officielles puis plus intimes, comme l’Enfant entouré de fleurs d’Odilon Redon. Les scènes de la vie quotidienne se multiplient, depuis les leçons d’école d’Abraham Bosse jusqu’aux jeux enfantins de Jean-Honoré Fragonard puis de Pierre Bonnard. Si la figure de l’enfant renvoie inévitablement à la vie et à l’innocence des premiers temps, elle s’impose également dans les représentations allégoriques de la mort et du sacrifice, comme le montrera, par exemple, une vanité de Hendrick Goltzius.
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