Les Archives et le Musée de la Préfecture de Police
Héritière de la Prévôté de Paris puis de la Lieutenance générale de Police (1667) la Préfecture de Police a été créée par l’article 16 de la loi du 28 pluviose an VIII (17 février 1800) ses attributions étant précisées par l’arrêté du 12 messidor (1er juillet 1800).
L’avènement de la Préfecture de Police en 1800 qui s’inscrit dans une volonté de rationalisation et de centralisation recouvrée après la Révolution française consacre la légitimité administrative des archives dont le volume s’avérait déjà considérable.
Malgré l’incendie de l’hôtel du Préfet de Police pendant la Commune et la destruction d’archives thésaurisées entre 1871 et 1914 au début de la première guerre mondiale, les archives de la Préfecture de Police demeurent la matière première indispensable au travail des chercheurs et historiens, pour une compréhension fine de l’histoire, notamment contemporaine.
Héritière de la Prévôté de Paris puis de la Lieutenance générale de Police (1667) la Préfecture de Police a été créée par l’article 16 de la loi du 28 pluviose an VIII (17 février 1800) ses attributions étant précisées par l’arrêté du 12 messidor (1er juillet 1800).
L’avènement de la Préfecture de Police en 1800 qui s’inscrit dans une volonté de rationalisation et de centralisation recouvrée après la Révolution française consacre la légitimité administrative des archives dont le volume s’avérait déjà considérable.
Malgré l’incendie de l’hôtel du Préfet de Police pendant la Commune et la destruction d’archives thésaurisées entre 1871 et 1914 au début de la première guerre mondiale, les archives de la Préfecture de Police demeurent la matière première indispensable au travail des chercheurs et historiens, pour une compréhension fine de l’histoire, notamment contemporaine.
Il faut souligner que la Préfecture de Police dispose de son propre service d’archives, relevant du Service de la Mémoire et des Affaires Culturelles (SMAC), directement rattaché au cabinet du préfet de police. La Préfecture de Police, avec le ministère des Affaires Étrangères et celui de la Défense, est l’un des organismes relevant de l’État dispensés de versement aux Archives nationales et disposant ainsi d’une autonomie de gestion et de conservation de ses archives définitives.
Lettres de cachets, procès criminels, registres d’écrou des anciennes prisons de Paris, recueil des ordonnances de police, documents administratifs, dossiers sensibles de l’Occupation, de la Libération de Paris, de la Guerre d’Algérie ou de Mai 1968, sont autant d’exemples de documents conservés et classés en séries thématiques.
Lettres de cachets, procès criminels, registres d’écrou des anciennes prisons de Paris, recueil des ordonnances de police, documents administratifs, dossiers sensibles de l’Occupation, de la Libération de Paris, de la Guerre d’Algérie ou de Mai 1968, sont autant d’exemples de documents conservés et classés en séries thématiques.
Les archives historiques de la préfecture de police de Paris sont associées à un musée, créé en 1909 par le préfet Louis Lépine, qui retrace l’histoire de la police parisienne depuis le XVIIe siècle. Représentant près de 9 km de rayonnage elles proviennent des dossiers produits par ses différents services dans le cadre de leurs attributions réglementaires et concernent uniquement les documents relevant de sa compétence et de son ressort territorial, soit l’ancien département de la Seine et les départements actuels de Paris et de la petite couronne.
Elles sont regroupées par thématiques ou périodes, elles sont réparties en 18 séries : cabinet du préfet de police (1869-1970), maisons de santé ou d’internement (série C), dossiers de presse (série E), Direction de la police municipale et de la sécurité publique (série F), Renseignements généraux et dossiers d’internement (série G) etc. 3500 chercheurs venus du monde entier y sont reçus chaque année et accèdent à ces riches fonds, librement consultables ou objets d’une politique volontaire de consultation sur dérogations ad hoc.
Autre département du SMAC, la Musique des Gardiens de la Paix, créée en 1929, comprend un orchestre d’harmonie et une batterie-fanfare, elle compte 122 musiciens, tous premier prix de conservatoires, et se produit régulièrement dans toute la France et à l’étranger. Elle contribue aussi activement à des missions éducatives et de prévention de la délinquance.
Elles sont regroupées par thématiques ou périodes, elles sont réparties en 18 séries : cabinet du préfet de police (1869-1970), maisons de santé ou d’internement (série C), dossiers de presse (série E), Direction de la police municipale et de la sécurité publique (série F), Renseignements généraux et dossiers d’internement (série G) etc. 3500 chercheurs venus du monde entier y sont reçus chaque année et accèdent à ces riches fonds, librement consultables ou objets d’une politique volontaire de consultation sur dérogations ad hoc.
Autre département du SMAC, la Musique des Gardiens de la Paix, créée en 1929, comprend un orchestre d’harmonie et une batterie-fanfare, elle compte 122 musiciens, tous premier prix de conservatoires, et se produit régulièrement dans toute la France et à l’étranger. Elle contribue aussi activement à des missions éducatives et de prévention de la délinquance.
Archives et musée de la Préfecture de Police | Préfecture de Police Cabinet du préfet | Service de la Mémoire et des Affaires Culturelles | 9, bd du Palais 75195 Paris Cedex 04 | pp-cabinet-smac-patrimoine@interieur.gouv.fr
DOUCET LITTÉRATURE
20 ans !
Dès 1916 Jacques Doucet avait créé la bibliothèque littéraire qu’il n’a cessé d’enrichir et a léguée en 1929 aux universités de Paris. Conscient de n’être pas allé jusqu’au bout de son projet, il espérait que son œuvre se poursuivrait avec l'apparition de continuateurs. Ceux-ci n'ont pas manqué, particulièrement les responsables successifs de la Bibliothèque qui porte son nom. Et, si tant de fonds littéraires, tant d’archives d'écrivains sont arrivés dans celle-ci tout naturellement par la voie des dons, des legs ou des acquisitions (faites sur le budget annuel de la bibliothèque), d'autres n’y sont parvenus que par l'action vigilante et incessante de François Chapon, d’Yves Peyré, de Sabine Coron et, depuis 2012, d'Isabelle Diu.
À côté de ces responsables, une société des Amis de la Bibliothèque Jacques Doucet, refondée en 1995 sous le nom de Doucet Littérature, a également joué un rôle non négligeable dans l'accroissement des collections. Réunissant plus de cent membres – chiffre en constante progression – elle entend aujourd’hui commémorer avec éclat son vingtième anniversaire en montrant quelques exemples d'acquisitions faites avec son concours.
Grâce à une équipe très motivée et performante : universitaires, lettrés, amateurs d’art, bibliophiles et mécènes, elle a pu faire procéder à des dons ou à des acquisitions tels que livres et reliures d’art, manuscrits et correspondances, portraits et documents divers, entreprendre des restaurations de livres et de manuscrits. La création en son sein du Cercle des Mécènes en 2010 a renforcé ses capacités de soutien à la bibliothèque.
Il lui arrive aussi d’assister la direction par des suggestions, des aides matérielles telles qu'organisation d'expositions et de colloques, publication d’inédits, incitation à des donations, participation à des projets d’achats dépassant les crédits annuels. Le site de la société (doucet-littérature.org) se fait l’écho des activités littéraires qu’elle propose comme des manifestations organisées par la bibliothèque. Elle entend ainsi participer au rayonnement d’un établissement jusqu’ici fréquenté surtout par des chercheurs et qui mérite d’être mieux connu du grand public.
Un espace au Grand Palais, lieu de prestige mis généreusement à sa disposition pour son vingtième anniversaire par le Syndicat de la librairie ancienne et moderne, ne devrait pas manquer d'accréditer son existence, d'accroître ses effectifs et par là de développer ses moyens d'action toujours dans la voie ouverte par Jacques Doucet.
Le témoignage sur les vingt premières années de son existence donne l’espoir de faire mieux connaître Doucet Littérature et d’attirer autour de cette société des collectionneurs et des visiteurs attachés à un patrimoine culturel unique en son genre.
Les Amis de la Bibliothèque littéraire Jacques Doucet | 8 place du Panthéon, 75005 Paris | T. 01 46 33 84 83 | www.doucet-litterature.org
L’ASSOCIATION DES BIBLIOPHILES DU PALAIS
Fondée en 1923, l’association des Bibliophiles du Palais a pour vocation de regrouper les membres des professions juridiques et judiciaires désireux d’unir leurs efforts pour donner naissance à des ouvrages originaux par leur qualité d’impression, de mise en page et d’illustration. De 1923 à nos jours, trente-neuf créations ont vu le jour, avec un tirage limité qui n’excède pas les 200 exemplaires par livre. Le thème des ouvrages n’est pas nécessairement judiciaire ou juridique. Il est le plus souvent littéraire et révèle un goût éclectique, depuis Aristophane et Sophocle jusqu’à Julien Green ou Alejo Carpentier.
Les illustrateurs sont souvent bien connus au-delà du monde des bibliophiles et les multiples artistes sollicités par l’association ont grandement contribué à la notoriété des ouvrages qu’elle a fait paraître. Les Bibliophiles du Palais ont notamment fait appel à Louis Jou, Laboureur, Daragnès, Raoul Dufy, Jean Cocteau, Léonor Fini, Paul Delvaux, Yves Brayer, Decaris ou Piaubert.
Le dernier né des Bibliophiles du Palais, paru en 2014, est tout un symbole : le texte beau et poignant de l’écrivain et avocat François Sureau, qui a pour titre « Le chemin des morts », est illustré par le peintre Jacques Rohaut, aujourd’hui avocat honoraire. Tous deux incarnent ainsi de façon exemplaire les liens traditionnels et privilégiés qui unissent le droit, la littérature et les arts dans l’amour commun du bel ouvrage.
Les illustrateurs sont souvent bien connus au-delà du monde des bibliophiles et les multiples artistes sollicités par l’association ont grandement contribué à la notoriété des ouvrages qu’elle a fait paraître. Les Bibliophiles du Palais ont notamment fait appel à Louis Jou, Laboureur, Daragnès, Raoul Dufy, Jean Cocteau, Léonor Fini, Paul Delvaux, Yves Brayer, Decaris ou Piaubert.
Le dernier né des Bibliophiles du Palais, paru en 2014, est tout un symbole : le texte beau et poignant de l’écrivain et avocat François Sureau, qui a pour titre « Le chemin des morts », est illustré par le peintre Jacques Rohaut, aujourd’hui avocat honoraire. Tous deux incarnent ainsi de façon exemplaire les liens traditionnels et privilégiés qui unissent le droit, la littérature et les arts dans l’amour commun du bel ouvrage.
Pour contacter les Bibliophiles du Palais : associations@avocatparis.org
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