EXPOSITION DE LA BIBLIOTHÈQUE LITTÉRAIRE JACQUES DOUCET
8-10 place du Panthéon, Paris 5e
La Bibliothèque littéraire Jacques Doucet est une bibliothèque patrimoniale de recherche créée par le grand couturier, collectionneur et mécène Jacques Doucet (1853-1929). Consacrée à la littérature française depuis le symbolisme jusqu’à l’époque contemporaine, elle est l’une des bibliothèques littéraires les plus riches au monde pour la seconde moitié du XIXe et le XXe siècle.
Le fonds constitué par Jacques Doucet, réunit les noms les plus prestigieux de la littérature française, Baudelaire, Verlaine, Rimbaud, Mallarmé, Apollinaire, Reverdy, Cendrars, Breton et la plupart des surréalistes.
8-10 place du Panthéon, Paris 5e
La Bibliothèque littéraire Jacques Doucet est une bibliothèque patrimoniale de recherche créée par le grand couturier, collectionneur et mécène Jacques Doucet (1853-1929). Consacrée à la littérature française depuis le symbolisme jusqu’à l’époque contemporaine, elle est l’une des bibliothèques littéraires les plus riches au monde pour la seconde moitié du XIXe et le XXe siècle.
Le fonds constitué par Jacques Doucet, réunit les noms les plus prestigieux de la littérature française, Baudelaire, Verlaine, Rimbaud, Mallarmé, Apollinaire, Reverdy, Cendrars, Breton et la plupart des surréalistes.
Léguée par testament olographe du 1er juin 1929 à l’Université de Paris, elle a pris le statut de bibliothèque publique au lendemain de la signature du décret d’autorisation d’acceptation du legs le 19 novembre 1932. Dans son testament, Jacques Doucet avait émis le souhait que sa bibliothèque littéraire soit réunie à la Bibliothèque d’art et d’archéologie qu’il avait donnée à l’Université de Paris le 15 décembre 1917.
Faute d’espaces, elle fut transférée « provisoirement » de la rue de Noisiel (Paris 16e) où elle se trouvait à l’origine, dans une salle de la Réserve de Sainte-Geneviève nouvellement aménagée en 1932. Placée directement sous l’autorité du Recteur à sa création, elle est depuis 1972, administrée et gérée financièrement par la Chancellerie des Universités de Paris, au titre des biens indivis de l’ancienne Université de Paris.
L’installation provisoire dure toujours. L’enrichissement constant des collections depuis son entrée dans les murs de Sainte-Geneviève a entraîné leur éclatement sur plusieurs sites. Dispersées aujourd’hui sur quatre sites, les collections sont consultables en deux lieux :
L’installation provisoire dure toujours. L’enrichissement constant des collections depuis son entrée dans les murs de Sainte-Geneviève a entraîné leur éclatement sur plusieurs sites. Dispersées aujourd’hui sur quatre sites, les collections sont consultables en deux lieux :
- au 10 place du Panthéon, dans une salle de la Réserve de Sainte-Geneviève où sont conservés la collection littéraire de Jacques Doucet et quelques fonds d’écrivains : André Breton, René Char, Paul Eluard, André Gide, François Mauriac, Pierre Reverdy, Christophe Tzara.
- au 8 place du Panthéon, où sont conservés le fonds général venu enrichir la collection de Jacques Doucet et les fonds spécifiques entrés depuis 1961, date d’aménagement de nouveaux magasins et d’une seconde salle de lecture pour l’entrée du fonds Valéry, dit le Valeryanum.
Les collections stockées en salle dite Malraux en Sorbonne, tels les fonds Marcel Arland, Paul Bénichou, Bernard Vargaftig, la correspondance adressée à Bernard Noël, et quelques bibliothèques d’écrivains, Cioran, Delay etc. sont consultables en différé.
Les collections stockées provisoirement au CTLES (Centre technique du livre de l’Enseignement Supérieur), faute de place, ne sont malheureusement pas consultables, hormis les monographies ou périodiques catalogués, qui sont consultables sur place ou en différé.
Depuis 2007, par convention passée entre la Chancellerie des Universités et l’Université Paris III – Sorbonne, attributaire des bâtiments de la Bibliothèque Sainte-Geneviève, les locaux du 8 place du Panthéon ont été affectés à la Bibliothèque littéraire Jacques Doucet.
Les collections stockées provisoirement au CTLES (Centre technique du livre de l’Enseignement Supérieur), faute de place, ne sont malheureusement pas consultables, hormis les monographies ou périodiques catalogués, qui sont consultables sur place ou en différé.
Depuis 2007, par convention passée entre la Chancellerie des Universités et l’Université Paris III – Sorbonne, attributaire des bâtiments de la Bibliothèque Sainte-Geneviève, les locaux du 8 place du Panthéon ont été affectés à la Bibliothèque littéraire Jacques Doucet.
La collection littéraire de Jacques Doucet
De 1916 à 1929, Jacques Doucet, le magicien, comme aimait à l’appeler son premier conseiller André Suarès, s’est constitué une bibliothèque littéraire unique, fondée sur la relation directe qu’il entretint avec les écrivains dont il sut s’entourer, aussi divers qu’André Suarès, Pierre Reverdy, Max Jacob, Guillaume Apollinaire, Blaise Cendrars, Raymond Radiguet, André Breton, Louis Aragon, Robert Desnos et bien d’autres encore. En véritable novateur, au-delà de l’œuvre achevée et de l’édition rare, Jacques Doucet a recherché le manuscrit, les lettres de l’auteur, les épreuves corrigées, tout élément permettant de suivre la formation et l’élaboration de l’œuvre littéraire.
L’initiateur en fut André Suarès que Jacques Doucet rencontra chez des amis communs en février 1913, et avec lequel il instaura une correspondance régulière et rétribuée. Le 2 juillet 1914, André Suarès lui suggéra de se constituer une « librairie à la Montaigne », idée que le couturier reprit à son compte deux ans plus tard, en mai 1916, priant Suarès de lui indiquer le nom des auteurs à rechercher pour enrichir sa bibliothèque, « en dehors du quatuor dont elle est formée » (Claudel, Gide, Jammes, Suarès). Le 15 juin 1916, l’écrivain lui adressa la liste des auteurs qui devront figurer dans sa bibliothèque, « en remontant à la source pour que la collection ait toute sa valeur spirituelle » : avant tout, les éditions originales de Stendhal et de Baudelaire, les Mémoires d’outre-tombe de Chateaubriand et tout Flaubert ; de Barbey d’Aurevilly, les romans, les contes, les Memoranda, Brummel et lesProphètes du passé ; de Gérard de Nerval, Verlaine, Mallarmé, Rimbaud, tout. Puis viennent Villiers de l’Isle-Adam, Tristan Corbière, Huysmans, Jarry, Saint-Pol Roux, Jean de Tinan, Adrien Mithouard, Henri de Régnier, Paul Fort, Pierre Louÿs, Marcel Schwob, Jules Renard, Stuart Merrill, Vielé-Griffin, les belges Maeterlinck, Verhaeren, Rodenbach, Max Elskamp, J. de Bosschère, etc., autant d’auteurs présents dans la bibliothèque, par leurs éditions originales et parfois leurs manuscrits.
Par son libraire Camille Bloch, dès 1916, Jacques Doucet entra en contact avec les jeunes écrivains de l’Esprit nouveau. Il leur assura une pension en échange d’une lettre de réflexion sur les mouvements artistiques et littéraires du moment, ainsi Pierre Reverdy, dont il finança la revue Nord Sud, Max Jacob qui lui offrit le manuscrit du Cornet à dés, Blaise Cendrars la Prose du Transsibérien, le manuscrit et les épreuves corrigées de Pâques.
Auprès de Guillaume Apollinaire, il fit l’acquisition des manuscrits du Bestiaire, du manuscrit et des épreuves corrigées du Poète assassiné, d’un exemplaire de Case d’Armons.
En décembre 1920, le mécène rencontra André Breton, lecteur chez son amie Jeanne Tachard, qu’il engagea d’abord comme correspondant artistique et littéraire, puis comme bibliothécaire à l’été suivant, rejoint en 1922 par Louis Aragon. Leur rôle fut déterminant pour l’orientation de la bibliothèque. Leur objectif était non seulement de compléter la collection constituée à l’initiative de Suarès, mais aussi de l’enrichir de tout ce qui avait pu contribuer à la « formation de la mentalité poétique de leur génération », faisant une large part aux ouvrages de philosophie, aux moralistes, enfin de représenter, au dire d’Aragon, ce qu’Isidore Ducasse avait pu lire. En octobre 1922, ils dressèrent une liste d’auteurs pour la constitution d’une bibliothèque poétique largement ouverte à leurs amis dadaïstes et surréalistes. Ils y ajoutèrent même une liste de manuscrits à acheter avec leur prix. Ainsi entrèrent dans la collection, Le Guerrier appliqué de Jean Paulhan, Vingt-cinq poèmes de Tristan Tzara, Répétitions de Paul Eluard, Nouvelles Hébrides de Robert Desnos, les Voyageurs debout de Jacques Baron etc. Jacques Doucet finança la revue Littérature et reçut en échange les manuscrits et les maquettes. Il commanda à Louis Aragon un Projet d’histoire de la littérature contemporaine. C’est à Robert Desnos, son dernier conseiller de 1927 à 1929, que l’on doit le riche ensemble documentaire sur le surréalisme constitué de tracts, de catalogues, de revues diverses.
En 1925, Marie Dormoy, ancienne muse d’André Suarès, succéda à André Breton dans la charge de bibliothécaire, qu’elle continua d’assumer après la mort de Jacques Doucet survenue le 30 octobre 1929.
Novateur, Jacques Doucet le fut encore pour les reliures dont il orna ses livres. Dès 1917, il persuada le décorateur Pierre Legrain qui travaillait dans l’atelier de Paul Iribe, de mettre ses talents au service des ouvrages de sa bibliothèque. Abandonnant le décor traditionnel, le mécène lui demanda des reliures modernes sur des livres modernes, qui « s’inspirent de toute cette puissante éclosion d’industries nouvelles qui transforment la vie et les arts. »
Auprès de Guillaume Apollinaire, il fit l’acquisition des manuscrits du Bestiaire, du manuscrit et des épreuves corrigées du Poète assassiné, d’un exemplaire de Case d’Armons.
En décembre 1920, le mécène rencontra André Breton, lecteur chez son amie Jeanne Tachard, qu’il engagea d’abord comme correspondant artistique et littéraire, puis comme bibliothécaire à l’été suivant, rejoint en 1922 par Louis Aragon. Leur rôle fut déterminant pour l’orientation de la bibliothèque. Leur objectif était non seulement de compléter la collection constituée à l’initiative de Suarès, mais aussi de l’enrichir de tout ce qui avait pu contribuer à la « formation de la mentalité poétique de leur génération », faisant une large part aux ouvrages de philosophie, aux moralistes, enfin de représenter, au dire d’Aragon, ce qu’Isidore Ducasse avait pu lire. En octobre 1922, ils dressèrent une liste d’auteurs pour la constitution d’une bibliothèque poétique largement ouverte à leurs amis dadaïstes et surréalistes. Ils y ajoutèrent même une liste de manuscrits à acheter avec leur prix. Ainsi entrèrent dans la collection, Le Guerrier appliqué de Jean Paulhan, Vingt-cinq poèmes de Tristan Tzara, Répétitions de Paul Eluard, Nouvelles Hébrides de Robert Desnos, les Voyageurs debout de Jacques Baron etc. Jacques Doucet finança la revue Littérature et reçut en échange les manuscrits et les maquettes. Il commanda à Louis Aragon un Projet d’histoire de la littérature contemporaine. C’est à Robert Desnos, son dernier conseiller de 1927 à 1929, que l’on doit le riche ensemble documentaire sur le surréalisme constitué de tracts, de catalogues, de revues diverses.
En 1925, Marie Dormoy, ancienne muse d’André Suarès, succéda à André Breton dans la charge de bibliothécaire, qu’elle continua d’assumer après la mort de Jacques Doucet survenue le 30 octobre 1929.
Novateur, Jacques Doucet le fut encore pour les reliures dont il orna ses livres. Dès 1917, il persuada le décorateur Pierre Legrain qui travaillait dans l’atelier de Paul Iribe, de mettre ses talents au service des ouvrages de sa bibliothèque. Abandonnant le décor traditionnel, le mécène lui demanda des reliures modernes sur des livres modernes, qui « s’inspirent de toute cette puissante éclosion d’industries nouvelles qui transforment la vie et les arts. »
En 1923, il confia ses livres et manuscrits à Rose Adler dont il avait remarqué les reliures lors d’une exposition au Pavillon de Marsan. La Bibliothèque littéraire Jacques Doucet conserve environ 370 reliures de Pierre Legrain et 160 de Rose Adler.
La Bibliothèque littéraire de Jacques Doucet
Au lendemain de son transfert dans la Réserve de la Bibliothèque Sainte-Geneviève, la bibliothèque fut confiée à Marie Dormoy qui en assura la responsabilité jusqu’en 1956. Avec l’aide de la Société des Amis de la bibliothèque, et notamment Rose Adler, elle organisa plusieurs expositions, intéressant à ce fonds prestigieux des personnalités susceptibles de maintenir l’esprit de la collection. On lui doit l’entrée des fonds Gide et Léautaud.
La bibliothèque fut placée un temps sous l’autorité d’un professeur d’université, Octave Nadal de 1957 à 1961, puis Georges Blin, professeur au Collège de France, de 1961 à 1988. François Chapon, entré à la suite de Marie Dormoy en décembre 1956, directeur de 1988 à 1994 donna à la bibliothèque un rayonnement exceptionnel qui lui valut des dons d’une générosité inégalée : les fonds Mallarmé, Reverdy, Breton, Tzara, Leiris, Desnos, Eluard, Péret, Ribemont-Dessaignes, Gilbert Lely, Nicolas de Staël, Valéry, Suarès, André Rouveyre, Mauriac, Malraux, Louise de Vilmorin, Adrienne Monnier, Natalie C. Barney, Jean Schlumberger, Charles du Bos, Marcel Arland, Rose Adler, Henri Calet, René Clair, Derain, Marie Laurencin, Florence Gould, Frénaud, Marie Noël, Supervielle, Ponge, Henri Hoppenot, Jouhandeau, Edmond Jaloux, Saint-Pol-Roux, Louis Pergaud, Rachilde. On lui doit également l’extension des locaux au 8 place du Panthéon, où il reconstitua avec leurs meubles et des éléments de leur décor familier, les cabinets d’Henri Mondor, Michel Leiris, Natalie C. Barney, Paul Valéry.
La Bibliothèque littéraire de Jacques Doucet
Au lendemain de son transfert dans la Réserve de la Bibliothèque Sainte-Geneviève, la bibliothèque fut confiée à Marie Dormoy qui en assura la responsabilité jusqu’en 1956. Avec l’aide de la Société des Amis de la bibliothèque, et notamment Rose Adler, elle organisa plusieurs expositions, intéressant à ce fonds prestigieux des personnalités susceptibles de maintenir l’esprit de la collection. On lui doit l’entrée des fonds Gide et Léautaud.
La bibliothèque fut placée un temps sous l’autorité d’un professeur d’université, Octave Nadal de 1957 à 1961, puis Georges Blin, professeur au Collège de France, de 1961 à 1988. François Chapon, entré à la suite de Marie Dormoy en décembre 1956, directeur de 1988 à 1994 donna à la bibliothèque un rayonnement exceptionnel qui lui valut des dons d’une générosité inégalée : les fonds Mallarmé, Reverdy, Breton, Tzara, Leiris, Desnos, Eluard, Péret, Ribemont-Dessaignes, Gilbert Lely, Nicolas de Staël, Valéry, Suarès, André Rouveyre, Mauriac, Malraux, Louise de Vilmorin, Adrienne Monnier, Natalie C. Barney, Jean Schlumberger, Charles du Bos, Marcel Arland, Rose Adler, Henri Calet, René Clair, Derain, Marie Laurencin, Florence Gould, Frénaud, Marie Noël, Supervielle, Ponge, Henri Hoppenot, Jouhandeau, Edmond Jaloux, Saint-Pol-Roux, Louis Pergaud, Rachilde. On lui doit également l’extension des locaux au 8 place du Panthéon, où il reconstitua avec leurs meubles et des éléments de leur décor familier, les cabinets d’Henri Mondor, Michel Leiris, Natalie C. Barney, Paul Valéry.
De 1994 à 2006, sous la direction d’Yves Peyré, entrèrent les fonds Robert André, Paul Bénichou, Emil Cioran, Jean Delay, Jacques Dupin, Michel Fardoulis-Lagrange, Ghérasim Luca, Louis-Paul Guigues, Pierre Lartigue, Jean-François Lyotard, Bernard Noël, Daniel Oster, Pierre Oster, Robert Pinget, Claude Roy, Claude Simon, Salah Stetié, Jean Tortel, Bernard Vargaftig. En 2003, le fonds André Breton connut un enrichissement exceptionnel lors de la vente des collections du 42 rue Fontaine, grâce à l’aide financière du Ministère de la Culture et aux dons considérables dus à la générosité d’Aube Elléouët-Breton. La place manquant cruellement, cette même année 2003, une partie des collections fut transférée au Centre Technique du Livre de l’Enseignement Supérieur à Marne-la-Vallée (environ 400 cartons).
Depuis 2007, plusieurs grands fonds d’archives ont rejoint les manuscrits ou les fonds existants : le fonds Roger Munier, le fonds Francis Ponge, le fonds André du Bouchet, le fonds Pierre Lartigue, de nombreux manuscrits d’André Malraux (La Métamorphose des dieux, Lazare et un manuscrit inédit, Le Maquis).
Depuis 2007, plusieurs grands fonds d’archives ont rejoint les manuscrits ou les fonds existants : le fonds Roger Munier, le fonds Francis Ponge, le fonds André du Bouchet, le fonds Pierre Lartigue, de nombreux manuscrits d’André Malraux (La Métamorphose des dieux, Lazare et un manuscrit inédit, Le Maquis).
La politique d’acquisition s’est recentrée sur l’achat de pièces exceptionnelles, notamment des correspondances, chères à Jacques Doucet, telles les lettres d’André Breton à Julien Gracq et à René Alleau qui ont rejoint les lettres de ces derniers à André Breton entrées en 1970, par le legs de l’écrivain.
Bien connue du monde de la recherche, du monde des bibliothèques et des musées, ou du monde de l’édition, la Bibliothèque littéraire Jacques Doucet a saisi l’heureuse occasion que lui offrait le Syndicat de la Librairie ancienne et moderne de s’ouvrir aux très nombreux visiteurs du Grand Palais, amateurs et collectionneurs. Les diverses pièces présentées pour cette occasion (manuscrits, correspondances, livres imprimés, reliures ou objets mobiliers) ont été choisies selon deux critères, leur rareté ou leur lien avec les commémorations de l’année 2011 : cinquantenaire de la mort de Louis-Ferdinand Céline et de Blaise Cendrars, centenaire de la naissance d’Emil Cioran, le cent-cinquantième anniversaire de la naissance de Saint-Pol-Roux, écrivains très bien représentés dans les collections de la bibliothèque.
Bien connue du monde de la recherche, du monde des bibliothèques et des musées, ou du monde de l’édition, la Bibliothèque littéraire Jacques Doucet a saisi l’heureuse occasion que lui offrait le Syndicat de la Librairie ancienne et moderne de s’ouvrir aux très nombreux visiteurs du Grand Palais, amateurs et collectionneurs. Les diverses pièces présentées pour cette occasion (manuscrits, correspondances, livres imprimés, reliures ou objets mobiliers) ont été choisies selon deux critères, leur rareté ou leur lien avec les commémorations de l’année 2011 : cinquantenaire de la mort de Louis-Ferdinand Céline et de Blaise Cendrars, centenaire de la naissance d’Emil Cioran, le cent-cinquantième anniversaire de la naissance de Saint-Pol-Roux, écrivains très bien représentés dans les collections de la bibliothèque.
Données chiffrées en avril 2010 (par types de documents conservés)
Manuscrits : 168 521
Livres imprimés : environ 42 691
Périodiques : environ 800 titres
Reliures d’art : environ 3000
Œuvres d’art : 5 250 incluant les photographies
Objets mobiliers : 177 objets mobiliers dont 32 meubles d’écrivains
Manuscrits : 168 521
Livres imprimés : environ 42 691
Périodiques : environ 800 titres
Reliures d’art : environ 3000
Œuvres d’art : 5 250 incluant les photographies
Objets mobiliers : 177 objets mobiliers dont 32 meubles d’écrivains
Bibliothèque littéraire Jacques Doucet | 8, place du Panthéon 75005 - Paris | 01 44 41 97 90 | doucet@bljd.sorbonne.fr
EXPOSITION : POLITIQUEMENT CORRECT ?
Durant plus de cinq siècles, le livre a été le véhicule historique des grands courants de pensée, à la fois gardien des temples mais aussi complice de toutes les avant-gardes. C’est pour rappeler cette vérité première que la thématique Politiquement correct ? a été choisie pour l’édition 2011. Cette notion à multiples facettes permet de décliner une infinité de thèmes sociaux, politiques et philosophiques : Dieu et/ou la morale, l’autorité et la justice, l’égalité des sexes et des races, etc. Et le point d’interrogation a son importance car le conformisme d’hier ne ressemble guère à celui d’aujourd’hui.
Pour la première fois, une exposition est organisée sur le thème de l’année. Montée grâce aux prêts des marchands participant au salon, elle a pour but de présenter dans un cadre historique un aperçu de ce que furent certaines certitudes des siècles passés et comment se sont inversés nombre de critères moraux. Donner à voir et à réfléchir, c’est à ce prix que la pensée triomphe de la bien-pensance.
Pour la première fois, une exposition est organisée sur le thème de l’année. Montée grâce aux prêts des marchands participant au salon, elle a pour but de présenter dans un cadre historique un aperçu de ce que furent certaines certitudes des siècles passés et comment se sont inversés nombre de critères moraux. Donner à voir et à réfléchir, c’est à ce prix que la pensée triomphe de la bien-pensance.
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