INVITÉ D’HONNEUR
Musée Alekos Fassianos
Musée Alekos Fassianos
Exposition pendant le Salon, stand C1
L’univers esthétique de l’artiste
« Ô vous, répétez le nom de ce peintre que j’aime tant à lire » (Louis Aragon)
L’univers esthétique de l’artiste
« Ô vous, répétez le nom de ce peintre que j’aime tant à lire » (Louis Aragon)
L’artiste
Alekos Fassianos (25 octobre 1935 - 16 janvier 2022) est né à Athènes. Son père était musicien et sa mère enseignait le grec ancien. Il étudia le violon au Conservatoire national et la peinture avec Yannis Moralis à l'École des Beaux-Arts d'Athènes de 1956 à 1960.
En 1960, il reçut une bourse d’études du gouvernement français et se rendit à Paris pour étudier la lithographie à l’École des Beaux-Arts. Après avoir terminé ses études en 1963, Fassianos retourna à Athènes. Avec l’architecte Antonis Kepetzis et les artistes Vasilis Sperantzas et Nikos Stefanou, il s'installa dans une maison ancienne accordée par la Galerie nationale d’Athènes. Le « studio Kallithea » était un atelier dynamique qui a façonné et repoussé les limites de la scène artistique athénienne, où artistes et poètes se réunissaient. C’est aussi là que Fassianos a peint son premier « cycliste fumeur ». Dans l’emblématique « Café Brazilian » d'Athènes, où se réunissaient les intellectuels, il se lia d'amitié avec des poètes comme Odysseas Elytis, Miltos Sachtouris et Andreas Embirikos, qui l'encouragèrent à créer une série de « cyclistes aux cheveux emportés par le vent ».
En 1967, avec l’avènement de la dictature des Colonels en Grèce, Fassianos s’installa de façon permanente à Paris. Deux ans plus tard, il fut découvert par le légendaire marchand d’art Paul Facchetti. Une collaboration vibrante commença, Facchetti exposant les œuvres de Fassianos aux côtés de celles de Jean-Paul Riopelle et Georges Mathieu, deux autres artistes parisiens.
Pour Fassianos, les expositions individuelles organisées par Facchetti furent déterminantes pour la suite de sa carrière, car elles ont constitué la première vitrine complète de son langage artistique. Dans les années soixante-dix, il fut présenté par la galerie Alexander Iolas, aux côtés de Max Ernst, René Magritte, Giorgio de Chirico et Martial Raysse. Les œuvres de Fassianos ont voyagé de Malmö à Tokyo, en passant par Zürich, Berlin, Milan et New York. En 1983, Blaise Gautier organisa une présentation monographique de l'œuvre de l'artiste au Centre Pompidou dans le cadre de la « Revue parlée ». En 1985, le Château de Chenonceaux présenta sa première rétrospective, suivie d’une série d’expositions dans des galeries autour du monde.
À la fin des années 1980, l'artiste eut l'idée de remodeler un bâtiment appartenant à sa famille dans le centre ancien d'Athènes afin d'y installer le musée Alekos Fassianos.
En étroite collaboration avec son ami de longue date, l'architecte Kyriakos Krokos, l'espace fut modifié et le projet achevé en 1995. C’est un ouvrage d'une importance majeure dans la carte architecturale contemporaine d'Athènes en raison de la maîtrise de la rénovation d'un bâtiment existant et de son remarquable travail des surfaces.
Alekos Fassianos (25 octobre 1935 - 16 janvier 2022) est né à Athènes. Son père était musicien et sa mère enseignait le grec ancien. Il étudia le violon au Conservatoire national et la peinture avec Yannis Moralis à l'École des Beaux-Arts d'Athènes de 1956 à 1960.
En 1960, il reçut une bourse d’études du gouvernement français et se rendit à Paris pour étudier la lithographie à l’École des Beaux-Arts. Après avoir terminé ses études en 1963, Fassianos retourna à Athènes. Avec l’architecte Antonis Kepetzis et les artistes Vasilis Sperantzas et Nikos Stefanou, il s'installa dans une maison ancienne accordée par la Galerie nationale d’Athènes. Le « studio Kallithea » était un atelier dynamique qui a façonné et repoussé les limites de la scène artistique athénienne, où artistes et poètes se réunissaient. C’est aussi là que Fassianos a peint son premier « cycliste fumeur ». Dans l’emblématique « Café Brazilian » d'Athènes, où se réunissaient les intellectuels, il se lia d'amitié avec des poètes comme Odysseas Elytis, Miltos Sachtouris et Andreas Embirikos, qui l'encouragèrent à créer une série de « cyclistes aux cheveux emportés par le vent ».
En 1967, avec l’avènement de la dictature des Colonels en Grèce, Fassianos s’installa de façon permanente à Paris. Deux ans plus tard, il fut découvert par le légendaire marchand d’art Paul Facchetti. Une collaboration vibrante commença, Facchetti exposant les œuvres de Fassianos aux côtés de celles de Jean-Paul Riopelle et Georges Mathieu, deux autres artistes parisiens.
Pour Fassianos, les expositions individuelles organisées par Facchetti furent déterminantes pour la suite de sa carrière, car elles ont constitué la première vitrine complète de son langage artistique. Dans les années soixante-dix, il fut présenté par la galerie Alexander Iolas, aux côtés de Max Ernst, René Magritte, Giorgio de Chirico et Martial Raysse. Les œuvres de Fassianos ont voyagé de Malmö à Tokyo, en passant par Zürich, Berlin, Milan et New York. En 1983, Blaise Gautier organisa une présentation monographique de l'œuvre de l'artiste au Centre Pompidou dans le cadre de la « Revue parlée ». En 1985, le Château de Chenonceaux présenta sa première rétrospective, suivie d’une série d’expositions dans des galeries autour du monde.
À la fin des années 1980, l'artiste eut l'idée de remodeler un bâtiment appartenant à sa famille dans le centre ancien d'Athènes afin d'y installer le musée Alekos Fassianos.
En étroite collaboration avec son ami de longue date, l'architecte Kyriakos Krokos, l'espace fut modifié et le projet achevé en 1995. C’est un ouvrage d'une importance majeure dans la carte architecturale contemporaine d'Athènes en raison de la maîtrise de la rénovation d'un bâtiment existant et de son remarquable travail des surfaces.
Outre son activité de peintre, Fassianos était écrivain, poète, céramiste, designer, scénographe et architecte. Il a créé les costumes et les décors de nombreuses pièces, dont L'Amérique de Franz Kafka et Hélène d'Euripide au Théâtre national d'Athènes et, en 1980, il a supervisé la scénographie de Huis clos de Jean-Paul Sartre.
Tout au long de sa carrière, Fassianos a illustré de nombreuses éditions pour des écrivains et des poètes parmi lesquels Miltos Sachtouris, Odysseas Elytis, Constantin Cavafy, Yiannis Ritsos, Kostas Tachtsis, Louis Aragon, Guillaume Apollinaire, Jacques Lacarrière, Paul Valéry, Fernando Arrabal et Jean-Marie Drot, entre autres. Il a créé des publications à tirage limité avec Bruno Roy, fondateur des éditions Fata Morgana, et avec l'éditeur André Biren. Fassianos a conçu des objets tels que des meubles, des luminaires, des poignées de porte et des articles ménagers pour ses résidences à Athènes et à Kéa.
Nommé membre honoraire de l'Académie russe des arts, Officier de la Légion d'honneur par le ministre français de la Culture Frédéric Mitterrand, Fassianos reçut en 2021 la plus haute distinction, celle de Commandeur de l'Ordre des Arts et des Lettres, des mains de Madame Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la Culture en France.
Tout au long de sa carrière, Fassianos a illustré de nombreuses éditions pour des écrivains et des poètes parmi lesquels Miltos Sachtouris, Odysseas Elytis, Constantin Cavafy, Yiannis Ritsos, Kostas Tachtsis, Louis Aragon, Guillaume Apollinaire, Jacques Lacarrière, Paul Valéry, Fernando Arrabal et Jean-Marie Drot, entre autres. Il a créé des publications à tirage limité avec Bruno Roy, fondateur des éditions Fata Morgana, et avec l'éditeur André Biren. Fassianos a conçu des objets tels que des meubles, des luminaires, des poignées de porte et des articles ménagers pour ses résidences à Athènes et à Kéa.
Nommé membre honoraire de l'Académie russe des arts, Officier de la Légion d'honneur par le ministre français de la Culture Frédéric Mitterrand, Fassianos reçut en 2021 la plus haute distinction, celle de Commandeur de l'Ordre des Arts et des Lettres, des mains de Madame Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la Culture en France.
Le musée Alekos Fassianos
Le musée Alekos Fassianos a ouvert au public en 2023, dans un bâtiment remodelé et conçu par l'architecte Kyriakos Krokos en étroite collaboration avec Alekos Fassianos. Le bâtiment a été achevé en 1995.
L'espace d'exposition met en relief la pratique artistique diversifiée de Fassianos. Présentant des œuvres depuis 1956 jusqu'à la fin de sa vie, le parcours fait découvrir au spectateur l'évolution de Fassianos en tant qu'artiste.
Le musée présente des œuvres datant de ses premières années à Paris dans les années 1960 où il fut brièvement influencé par l'art abstrait, jusqu'à l'inspiration qu'il tire plus tard de l'art byzantin, avec l'utilisation de feuilles d'or et d'une palette de couleurs plus sombres, une série de peintures de sa célèbre maniera, ainsi que des collages et des œuvres en techniques mixtes.
L'espace d'exposition met en relief la pratique artistique diversifiée de Fassianos. Présentant des œuvres depuis 1956 jusqu'à la fin de sa vie, le parcours fait découvrir au spectateur l'évolution de Fassianos en tant qu'artiste.
Le musée présente des œuvres datant de ses premières années à Paris dans les années 1960 où il fut brièvement influencé par l'art abstrait, jusqu'à l'inspiration qu'il tire plus tard de l'art byzantin, avec l'utilisation de feuilles d'or et d'une palette de couleurs plus sombres, une série de peintures de sa célèbre maniera, ainsi que des collages et des œuvres en techniques mixtes.
Le parcours muséal rend hommage à son quartier, Agios Pavlos.
Le « mythe de son quartier » se dévoile à travers une série d'œuvres représentant la vie locale dans les années 40, 50 et 60 à Athènes. Les héros de son enfance se confondent avec ceux de la mythologie grecque, le profane et le sacré, créant ainsi le héros éternel, l'homme. Au-delà de la peinture, c’est la personnalité polyédrique de Fassianos qui est présentée, avec des pièces de design qu'il a créées pour sa maison et d'importants documents d'archives de ses écrits, ainsi qu’iconographie, scénographie et costumes qu'il a conçus pour La cantatrice chauve de Ionesco, Huis clos de Jean-Paul Sartre et les comédies d'Aristophane, entre autres.
Le musée Alekos Fassianos est important pour la carte artistique contemporaine d’Athènes car il est l'un des rares musées au monde où la complicité entre l'artiste et l'architecte renforce un dialogue entre les œuvres et l'espace qui les abrite.
Le musée Alekos Fassianos organise des expositions intra et extra muros, des conférences, des programmes sociaux et éducatifs pour enfants et adultes. Son objectif est de partager l'héritage de l'artiste avec le public grec et international.
Le « mythe de son quartier » se dévoile à travers une série d'œuvres représentant la vie locale dans les années 40, 50 et 60 à Athènes. Les héros de son enfance se confondent avec ceux de la mythologie grecque, le profane et le sacré, créant ainsi le héros éternel, l'homme. Au-delà de la peinture, c’est la personnalité polyédrique de Fassianos qui est présentée, avec des pièces de design qu'il a créées pour sa maison et d'importants documents d'archives de ses écrits, ainsi qu’iconographie, scénographie et costumes qu'il a conçus pour La cantatrice chauve de Ionesco, Huis clos de Jean-Paul Sartre et les comédies d'Aristophane, entre autres.
Le musée Alekos Fassianos est important pour la carte artistique contemporaine d’Athènes car il est l'un des rares musées au monde où la complicité entre l'artiste et l'architecte renforce un dialogue entre les œuvres et l'espace qui les abrite.
Le musée Alekos Fassianos organise des expositions intra et extra muros, des conférences, des programmes sociaux et éducatifs pour enfants et adultes. Son objectif est de partager l'héritage de l'artiste avec le public grec et international.
Exposition
L’univers esthétique de l’artiste
« Ô vous, répétez le nom de ce peintre que j’aime tant à lire » (Louis Aragon)
L’univers esthétique de l’artiste
« Ô vous, répétez le nom de ce peintre que j’aime tant à lire » (Louis Aragon)
A l'occasion de la participation du musée Alekos Fassianos au Salon du Livre rare & des arts graphiques de Paris, en 2025, le musée présentera une exposition mettant en lumière les multiples facettes de la personnalité d'Alekos Fassianos en tant qu'artiste, écrivain, poète, iconographe et montrera comment son univers esthétique a inspiré des écrivains, des poètes et des penseurs.
L'exposition rassemblera des éditions originales, des lettres, des photographies et d'autres documents d'archives rarement ou jamais montrés au public, mettant en lumière les relations de Fassianos avec d'importants écrivains, poètes et éditeurs français du XXe siècle et la manière dont ces relations ont nourri et développé une philosophie esthétique à Paris à partir des années 70.
L'exposition sera présentée dans un cadre finement mis en scène avec des pièces de design et des œuvres de l'artiste.
L'exposition sera présentée dans un cadre finement mis en scène avec des pièces de design et des œuvres de l'artiste.
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